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Interdiction des armes à feu au Japon

- Au Japon, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la nouvelle constitution réglemente la détention des armes à feu pour la population civile à la suite du traité de paix imposé par les États-Unis.

 

La réglementation rendait impossible la détention d'armes à feu au domicile, même dans le cadre d'une collection. Les armes neutralisées, quoique très coûteuses étaient également bannies. Cependant, une demande soutenue existait de la part des collectionneurs, prêts à acquérir des répliques en plastique.

 

À la fin des années 1960 apparaissent grâce à la firme Maruzen, qui fut pionnière en la matière, des répliques d'armes coulées en plastique totalement inertes, à usage de collection. Parfois ces répliques étaient faites en résine et métal avec des parties fonctionnelles à l'instar des vraies. Mais pour respecter la législation, ces répliques d'armes ne pouvaient bien entendu pas tirer de balles réelles.

 

 

Tanio Kobayashi (né à Nara au japon le 27 mai 1936) 

 

Premier employé de la firme Model Gun Corporation dans les années 1960, 

l’ingénieur Tanio Kobayashi, passionné de films français de la « nouvelle 

vague », est chargé de transformer des répliques d’armes inertes issues 

du cinéma pour les rendre plus réalistes.

 

Son talent avéré, il commença à 

produire directement des répliques au japon et commence à se faire un nom, 

ou plutôt un surnom, Tanyo KOBA. Les model gun qu’il conçoit sont des 

reproductions à l’échelle 1/1 de vraies armes, qui fonctionnent comme une 

varie arme sans toutefois pouvoir tirer. 

 

Kobayashi intègre dans ses répliques un système de recul automatique de 

culasse. Le système Blow-Back était né.

Ses répliques sont si réalistes qu’elles servent pour le tournage de films, dont le James Bond « on ne vit que 

deux fois ». Dès 1969 tous les films japonais utilisent des répliques, à la fois pour des raisons de simplicité 

vis à vis de la législation sur les armes au japon.

 

Il améliora peu à peu ses répliques, jusqu’à leur permettre de tirer dans un premier temps des projectiles 

inoffensifs (billes de 6mm), puis, en 1985, les perfectionna en intégrant la réserve de gaz directement dans 

le chargeur, supprimant ainsi l’encombrante cartouche externe.

 

Dans un premier temps réservées au cinéma, MGC décide de commercialiser à plus grande échelle ces 

premières véritables répliques d’airsoft, mais suite à un différent entre Kobayashi et son directeur, l’ingénieur 

part de l’entreprise en 1992 et crée sa propre entreprise dont le nom était tout trouvé : Tanio Koba.

 

Cette société crée de nouveau modèles, mais aide aussi d’autres sociétés à développer leurs propres produits. 

Depuis, Tanyo Kobayashi continue à travailler sur les répliques de demain.

 

 

- Vers le milieu des années 1970 et en respectant les lois japonaises rendant impossible la transformation d'un objet en arme à feu, des techniciens et ingénieurs comme Tanio Kobayashi débutent la transformation et la fabrication de répliques d'armes fonctionnelles, pouvant tirer.

 

Ils font alors le choix de l'air comprimé et des billes de 6 mm de façon à contourner la loi et rendre ces premières répliques parfaitement légales. Au vu de l'engouement de certains collectionneurs pour ces « lanceurs répliques d'armes », reproduisant de façon identique l'aspect et les mécanismes des armes réelles et projetant des billes presque indolores, des jeux opposants deux ou plusieurs équipes voient progressivement le jour sous le nom de Survival Games ou Wargame.

 

Les répliques prennent alors le nom d'airsoft guns, donnant ainsi le nom à une nouvelle discipline : l'airsoft.

 

 

Les débuts de l'Airsoft

Les premières répliques fonctionnelles

Mr Airsoft

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